Psychologues de l'Éducation NationaleRémunération

Mesures en faveur des Psy EN

Le Ministère de l’Éducation nationale a engagé un Grenelle de l’éducation qui conclut à une revalorisation des salaires.Mesures en faveur des Psy EN Sgen-CFDT

Les mesures qui augmentent le pouvoir d’achat des Psy EN à la rentrée scolaire 2021 :

  • prime d’équipement informatique 150€/an nets,
    versée en une fois chaque début d’année
  • prime Grenelle d’attractivité jusqu’à 1400€/an :

prime dégressive versée pendant les 15 premières années de titularisation, 1400€ brut annuel l’année de la titularisation (soit 117€ brut mensuel), 500€ brut annuel à 10 ans de carrière (soit 42€ brut mensuel).
Cette prime est modulable avec un principe de dégressivité suivant l’échelon. Elle est versée depuis le mois de mai 2021.

Un contractuel en début de carrière gagne 54 € nets de plus chaque mois.

  • augmentation des possibilités d’accès à la hors classe :

le taux de promotion à la hors classe est porté à 18% (contre 17% en 2020) en 2021

Le ministère s’est engagé sur deux autres mesures de revalorisation prévues pour 2022 :

  • Au 9e échelon, la rémunération sera revalorisée de 400 € bruts par an en 2022 (soit 342 € nets) ;
  • Mesure de convergence du régime indemnitaire des Psy EN EDCO avec celui des Psy EN EDA

le 09/11 au CTMEN un arrêté relatif aux indemnités des psy EN est présenté :
article 1er de l’arrêté du 10 novembre 2017:
Le taux annuel de l’indemnité de fonctions prévue à l’article 1er du décret du susvisé est fixé à :
1° 2 044,19 € pour les psychologues de l’éducation nationale relevant de la spécialité « Education, développement et apprentissage » ;
2° 767,10 € pour les psychologues de l’éducation nationale relevant de la spécialité « Education, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle ».

le projet d’arrêté propose que :
le montant de «767,10» soit remplacé par le montant : «1192,80».

N’étant pas présenté pour avis, il n’étais pas soumis à un processus d’amendement, ni à un vote. Par conséquent, le texte n’a pas bougé et il sera publié en l’état dans les semaines (ou les mois) qui viennent. Le DGRH a indiqué que la convergence se poursuivrait dans une logique pluriannuelle, sans présenter un calendrier précis.

La complémentaire santé prise en charge en partie par l’État au 1er janvier 2022

Le gouvernement a présenté au conseil des ministres du 28 avril 2021 un projet de loi prévoyant la prise en charge partielle de la complémentaire santé.

« Les employeurs publics seront tenus, comme dans le secteur privé, de financer au moins 50 % de leur complémentaire santé.
Cette obligation de prise en charge à 50 % s’appliquera progressivement, au plus tard en 2026 à tous les employeurs publics.
Elle concernera tous les agents publics, sans distinction de statut.
La transition vers le régime cible s’engagera dès 2022 pour les agents de l’État, avec une prise en charge forfaitaire (de l’ordre de 15 €) du coût de leur complémentaire santé ».

Le même texte prévoit une prise en charge par l’État des contrats de prévoyance couvrant les risques d’incapacité de travail, d’invalidité, d’inaptitude ou de décès. Cette participation sera fixée à 20% dès 2025.